Restitution du patrimoine africain : Sindika Dokolo continue sa chasse aux œuvres volées à Dundo
L’hommes d’affaires et collectionneur congolais a co-réalisé l’exposition IncarNations, à Bruxelles. Au coeur du dispositif : une salle « projet Dundo » qui présente quelques une des œuvres qui avaient été pillées dans ce musée angolais.
Sindika Dokolo n’est pas près de lâcher prise. À l’exposition IncarNations (Palais des beaux-arts de Bruxelles, jusqu’au 6 octobre), que l’homme d’affaires congolais a coréalisée avec l’artiste sud-africain Kendell Geers et où l’on peut admirer 150 œuvres de sa collection privée, une salle est consacrée à son « projet Dundo ». Lancé en 2014, celui-ci vise à retrouver les œuvres du musée de Dundo, pillé entre 1975 et 2002, durant la guerre civile angolaise.
Je sais précisément qui possède quoi ici, à Bruxelles, j’ai leurs adresses…
« J’ai déjà pu en récupérer une quinzaine, mais cette exposition, très médiatisée, peut inciter les collectionneurs à en rendre d’autres, confie Dokolo. Je sais précisément qui possède quoi ici, à Bruxelles, j’ai leurs adresses… Récemment, le marchand français Daniel Hourdé a de lui-même restitué sans contrepartie une chaise de chef. Beaucoup se rendent compte que c’est ce qu’il faut faire. »
Après Bruxelles, IncarNations pourrait voyager « sous d’autres formes » en Europe, en Chine, en Russie, aux États-Unis et en Afrique, jusqu’à la Fondation Sindika-Dokolo, à Luanda ou, « pourquoi pas », au nouveau Musée national de la RD Congo.
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