Algérie : le procureur Belkacem Zeghmati, cheville ouvrière de la purge orchestrée par Gaïd Salah ?

Le nouveau procureur d’Alger a-t-il été nommé pour servir les desseins du chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah ? Éléments de réponse.

Belkacem Zeghmati, en 2013, à Alger, alors qu’il instruit l’affaire Sonatrach 2. © AMIR/NEWPRESS/SIPA PRESS

Belkacem Zeghmati, en 2013, à Alger, alors qu’il instruit l’affaire Sonatrach 2. © AMIR/NEWPRESS/SIPA PRESS

FARID-ALILAT_2024

Publié le 12 juillet 2019 Lecture : 8 minutes.

Rarement magistrat algérien aura connu, comme Belkacem Zeghmati, la gloire, la chute, puis le retour en grâce. Porté au pinacle, il a été marginalisé, sanctionné, limogé, mis sur écoute et surveillé. Sa nomination, le 16 mai, au poste de procureur général de la cour d’Alger sonne comme une réhabilitation. Une vraie surprise pour l’opinion et pour les médias.

Avocats, magistrats et greffiers, eux, sont moins étonnés. Difficile d’arracher le moindre propos désobligeant, ou quelque mauvaise appréciation, sur ce procureur. Les avis sont unanimes : même ceux qui ont croisé le fer avec lui conviennent de sa compétence, de son sens de la discipline et de l’organisation, et de sa probité morale. « C’est la personne qu’il faut à la place qu’il faut », tranche un bâtonnier d’Alger. « On vous a rendu votre honneur », lui glisse, lors de sa nomination, un magistrat avec lequel il a siégé à la Cour suprême.

Bien s’informer, mieux décider

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