Musique : la reformation de Las Maravillas de Mali ranime la fièvre cubaine des musiciens africains

Avec la reformation de Las Maravillas de Mali, groupe mythique des sixties, Boncana Maïga ranime la fièvre cubaine qui s’était emparée des musiciens africains il y a plus de cinquante ans.

Africa Mia, Las Maravillas de Mali, Universal / Decca Records, 14,99 euros

Africa Mia, Las Maravillas de Mali, Universal / Decca Records, 14,99 euros

leo_pajon

Publié le 9 juillet 2019 Lecture : 2 minutes.

Il est l’unique survivant de l’aventure. Flûtiste, compositeur, chef d’orchestre… Boncana Maïga est un vigoureux septuagénaire, avec le regard qui frise et de la passion dans la voix quand il évoque ses « années cubaines ». C’est en 1963 que ce musicien autodidacte originaire de Gao est envoyé à La Havane, accompagné de neuf jeunes compatriotes, employé des Postes, étudiant en médecine, footballeur… tous repérés pour leur virtuosité dans des orchestres régionaux.

J’ai compris qu’il y avait déjà un héritage quand j’ai reconnu des rythmes de chez moi dans les rues de Cuba

Le Cuba de Fidel Castro établit alors avec le continent des liens diplomatiques, économiques, mais également culturels, lesquels passent notamment par la formation des futurs « cadres » de la musique africaine. Le voyage des Maliens n’est pas si incongru. « J’ai compris qu’il y avait déjà un héritage quand j’ai reconnu des rythmes de chez moi dans les rues de Cuba », se souvient Maïga.

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