Niger : Mahamadou Issoufou, l’avenir en pointillé

À deux ans de la présidentielle, le chef de l’État nigérien Mahamadou Issoufou reste concentré sur les échéances continentales. Mais la question de sa succession ne devrait pas tarder à se poser…

Mahamadou Issoufou à son arrivée à Abuja, le 12 juin 2019. © PIUS UTOMI EKPEI/AFP

Mahamadou Issoufou à son arrivée à Abuja, le 12 juin 2019. © PIUS UTOMI EKPEI/AFP

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 9 juillet 2019 Lecture : 4 minutes.

Ce 22 juin, Mahamadou Issoufou quitte la chaleur de Paris pour celle, guère moins étouffante, de Niamey. Le président nigérien vient de passer plus d’une semaine en France en visite privée. Il s’y est préparé aux échéances à venir : le sommet de la Cedeao, dont il a pris la tête le 29 juin, et, surtout, celui de l’UA, que le Niger accueillait du 4 au 8 juillet. Dans l’aéronef de la République, alors qu’il survole la Méditerranée, le président ne pense qu’à ça.

Depuis plusieurs mois, ses équipes peaufinent l’organisation de l’événement, imaginent leur chef accueillir ses homologues, affinent le plan de communication.

Niamey fait peau neuve

L’aéroport Diori-Hamani a été rénové par la société turque Summa. La voie rapide conduisant au centre de Niamey a été rénovée, ses bas-­côtés ont été pavés et des ronds-points y ont poussé ­– plus rapidement que les arbres plantés à leurs abords. Le 11 juin, le Radisson Blu, autre réalisation de Summa, a été inauguré par le chef de l’État. Le Palais des congrès a subi une cure de jouvence afin d’accueillir la Conférence des chefs d’État qui a entériné le lancement de la Zone de libre-échange continentale, dont Issoufou est le héraut depuis un an et demi.

Les chefs d’État de l’Union africaine lors du lancement officiel de la première phase opérationnelle de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), le 7 juillet à Niamey. © Twitter officiel de la Présidence du Niger

Les chefs d’État de l’Union africaine lors du lancement officiel de la première phase opérationnelle de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), le 7 juillet à Niamey. © Twitter officiel de la Présidence du Niger

Bien sûr, les critiques pleuvent comme rarement à Niamey.

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