Finance : Attijariwafa Bank à la peine en Égypte
Deux ans après le rachat de la filiale de Barclays, l’établissement marocain Attijariwafa Bank enregistre des résultats très décevants. Son état-major relativise, assurant que sa stratégie se révélera payante à terme et que l’équilibre financier du groupe n’est pas menacé.
Deux ans après avoir déboursé 4,9 milliards de dirhams (450 millions d’euros) pour s’implanter en Égypte et s’offrir la branche locale du géant Barclays, le groupe Attijariwafa Bank (ATW) renforce son état-major. Halla Sakr, nommée par le groupe britannique en 2016 et réputée proche de l’actuel gouverneur de la Banque centrale égyptienne, devient présidente du conseil d’administration, en remplacement de Mohamed El Kettani, par ailleurs PDG du groupe marocain.
Parallèlement, Hicham Seffa prend le contrôle opérationnel. Très apprécié par Mohamed El Kettani, le centralien, passé par le concurrent Crédit du Maroc, a dirigé la branche tunisienne du groupe pendant huit ans, période durant laquelle ses revenus ont doublé et ses bénéfices quadruplé. Pas d’équivoque dans cette décision. Attijari, dont le produit net bancaire a atteint 22,4 milliards de dirhams en 2018 (+ 3,4 %), veut éviter que sa plus grosse acquisition ne se transforme en désillusion.
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