Maroc : le droit de grève bientôt reconnu ?

Serpent de mer depuis 1962 au Maroc, la loi relative au droit de grève n’a jamais vu le jour. Avec le nouveau pacte social, cet épineux dossier est à nouveau sur la table.

Manifestation contre le racisme devant le parlement de Rabat (Maroc), en 2014 (image d’illustration). © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

Manifestation contre le racisme devant le parlement de Rabat (Maroc), en 2014 (image d’illustration). © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA

fahhd iraqi

Publié le 19 juillet 2019 Lecture : 5 minutes.

Une nouvelle semaine sous le signe de la concertation pour Mohamed Yatim. L’ancien syndicaliste, devenu ministre de l’Emploi, a enchaîné en ce début de juillet les réunions avec les principales centrales syndicales et le patronat. Ojectif : relancer le projet de loi organique 97-15 relatif au droit de grève. Un texte déposé au Parlement par le gouvernement Benkirane à la fin de son mandat, en 2016, mais qui n’a jamais été discuté au sein de la Commission des secteurs productifs.

« C’est le gouvernement qui a demandé de reporter l’examen de ce projet, le temps de se concerter avec les partenaires sociaux, précise Mohamed Yatim. L’idée était de créer d’abord le climat de confiance qui a permis d’aboutir à la signature du pacte social du 25 avril afin d’essayer de trouver un large consensus autour de ce projet de loi. »

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