RDC – Jeanine Mabunda : « Une fois le gouvernement formé, il sera pleinement aux commandes »

Propulsée à la tête de l’Assemblée nationale congolaise en avril, Jeanine Mabunda s’impose déjà comme un rouage clé de la nouvelle coalition au pouvoir.

Jeanine Mabunda, Présidente Assemblée Nationale congolaise, paris le 4 juillet 2019. © Bruno Levy pour JA

Jeanine Mabunda, Présidente Assemblée Nationale congolaise, paris le 4 juillet 2019. © Bruno Levy pour JA

ProfilAuteur_PierreBoisselet ROMAIN-GRAS_2024

Publié le 17 juillet 2019 Lecture : 5 minutes.

Son élection à la tête de l’Assemblée nationale congolaise, en avril dernier, a été largement saluée sur le continent. Femme, ancienne cadre du secteur privé, formée dans les meilleures écoles belges de management… Jeanine Mabunda, 55 ans, est assurément l’un des visages les plus présentables de l’entourage de Joseph Kabila.

Aujourd’hui, elle fait le lien entre la majorité parlementaire, que l’ancien président a conservée, et le nouveau chef de l’État, Félix Tshisekedi, dont elle devrait être amenée à contrôler l’action. De passage en France, où elle a été invitée à participer aux rencontres économiques d’Aix-en-Provence, elle a répondu aux questions de Jeune Afrique.

Jeune Afrique : Modeste Bahati Lukwebo vient de quitter votre coalition, le Front commun pour le Congo [FCC]. Il en dirigeait l’un des principaux partis, l’Alliance des Forces démocratiques du Congo et Alliés [AFDC-A]. Une autre coalition peut-elle se former autour de lui ?

Jeanine Mabunda : Il faut se fonder sur ce qui existe. La coalition FCC-Cach [Cap pour le changement] dispose de 383 députés sur les 500 que les Congolais ont élus. C’est la majorité qui permet au président Tshisekedi de gouverner. Parmi ces 383 représentants, Cach, la coalition du président, dispose de 48 députés et l’AFDC une quarantaine.

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