Johnny Clegg, disparition d’un guerrier antiapartheid
Le Zoulou blanc était devenu une icône de la lutte contre le racisme. Le monde musical salue le courage et la sincérité de cet artiste hors norme.
![Le chanteur Johnny Clegg, en costume traditionnel lors de son mariage, le 27 mars 1989. © Trevor SAMSON/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/07/19/36732hr_.jpg)
Le chanteur Johnny Clegg, en costume traditionnel lors de son mariage, le 27 mars 1989. © Trevor SAMSON/AFP
Depuis l’annonce du décès de Johnny Clegg, à 66 ans, le 16 juillet à Johannesburg, les hommages se sont multipliés jusqu’au plus haut niveau des sphères politiques. Cyril Ramaphosa, le président sud-africain, saluant « une icône de la cohésion sociale et de l’antiracisme ». L’unanimité des éloges ferait presque oublier que Jonathan Clegg, de son vrai nom, ne fut pas si consensuel du temps de l’apartheid.
Né à Bacup, en Angleterre, arrivé à 7 ans en Afrique du Sud, il s’immerge très tôt dans la culture zouloue, mêlant musique traditionnelle et musique pop dans son groupe Juluka (avec Sipho Mchunu), puis Savuka, en 1986.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)