Maroc – Dix réalisations phares : plus belles les villes (6/10)
Les changements sont tangibles dans de nombreux domaines depuis l’accession au trône de Mohammed VI, en juillet 1999. Transports, quartiers d’affaires, espaces publics, loisirs… Du nord au sud, les grandes agglomérations du royaume ont toutes bénéficié de programmes d’aménagement urbain qui les ont considérablement modernisées.
Maroc : 1999-2019, ces vingt premières années de règne de Mohammed VI qui ont tout changé
Juillet 1999 : Mohammed VI monte sur le trône. Juillet 2019 : le royaume, même si ses fondements demeurent identiques, s’est métamorphosé. Quels sont les défis qui l’attendent pour les deux prochaines décennies ?
Chaque année depuis son intronisation, Mohammed VI sillonne le royaume pour inaugurer de grands projets d’infrastructures. En particulier dans les villes, qui ont complètement changé de visage en deux décennies. De Tanger à Laâyoune, en passant par Casablanca, Marrakech, Fès, Oujda ou Dakhla, des programmes d’équipements ont été lancés dans toutes les grandes agglomérations du royaume et des plans de mobilité ont été mis en place pour accompagner leur développement.
De nouveaux quartiers résidentiels sont sortis de terre, des centres d’affaires, des centres commerciaux et des zones d’activités ont été bâtis, des espaces publics, des jardins et des aires de loisirs ont été aménagés, des marinas et des ports de plaisance ont fait leur apparition… Sans parler des théâtres et des centres culturels en cours de construction ou en projet. Le plus emblématique de ces programmes de développement urbain est sans doute le plan d’aménagement de la vallée de Bouregreg, qui a permis la métamorphose de la capitale, Rabat.
Culture de planification
Des plans de développement régionaux (PDR) ont également été mis sur pied, avec la nouvelle législation sur la régionalisation avancée. Désormais, dans chacune des communes, des provinces et des régions, les élus sont tenus d’élaborer des programmes transversaux à déployer au cours de leur mandat. Cette expérience de gouvernance territoriale n’en est cependant qu’à ses balbutiements, puisqu’elle n’est effective que depuis les élections communales et locales de 2015 – certains conseils régionaux ont d’ailleurs dû faire plusieurs tentatives avant que leur PDR soit validé par les autorités de tutelle –, mais une culture de planification et de performance est bel et bien en train de s’installer.
Les PDR sont censés contribuer efficacement au développement des infrastructures et des équipements sociaux, mais aussi à la valorisation des ressources régionales, ainsi qu’au renforcement de l’attractivité et de la compétitivité des régions, de façon à doper leur croissance économique et à résorber les déficits sociaux, qui sont encore lourds : insuffisance des services de base dans les quartiers périphériques des grandes villes et en milieu rural ; résultats peu probants de programmes nationaux, comme la création de villes nouvelles, ou le programme « villes sans bidonvilles ».
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