Maroc – Dix réalisations phares : (ré)intégration africaine (10/10)

Les changements sont tangibles dans de nombreux domaines depuis l’accession au trône de Mohammed VI, en juillet 1999.

Alassane Ouattara accueillant Mohammed VI à Abidjan, le 24 février 2017, lors d’une tournée du souverain en Afrique de l’Ouest. © Sia KAMBOU/AFP

Alassane Ouattara accueillant Mohammed VI à Abidjan, le 24 février 2017, lors d’une tournée du souverain en Afrique de l’Ouest. © Sia KAMBOU/AFP

Publié le 25 juillet 2019 Lecture : 2 minutes.

Mohammed VI lors de la beï’a, cérémonie d’allégeance au roi, le 21 août 2012, devant le palais royal de Rabat, place du Méchouar. © MAP
Issu du dossier

Maroc : 1999-2019, ces vingt premières années de règne de Mohammed VI qui ont tout changé

Juillet 1999 : Mohammed VI monte sur le trône. Juillet 2019 : le royaume, même si ses fondements demeurent identiques, s’est métamorphosé. Quels sont les défis qui l’attendent pour les deux prochaines décennies ?

Sommaire

Depuis son intronisation, en 1999, Mohammed VI a effectué plus de 50 voyages dans une trentaine de pays du continent. Des tournées aux objectifs politiques qui ont préparé le retour du royaume au sein de l’Union africaine, en janvier 2017, mais aussi économiques.

La diplomatie marocaine a œuvré au service des grands groupes et des PME nationales pour les aider à développer leurs activités dans les pays subsahariens, avec lesquels des centaines d’accords ont été signés depuis le milieu des années 2000. Objectif premier de cette « diplomatie des contrats » : préparer le terrain réglementaire et juridique pour les entreprises désireuses de conquérir des marchés et de s’implanter hors des frontières du royaume.

la suite après cette publicité

Diplomatie des contrats

En moyenne, depuis 2008, 45 % des flux annuels d’investissement directs marocains à l’étranger se font sur le continent, dont environ 90 % en Afrique subsaharienne, tout particulièrement au sein de la Cedeao, où le royaume est devenu l’un des principaux investisseurs africains.

Des investissements soutenus © JA

Des investissements soutenus © JA

Une dizaine de groupes marocains sont ainsi devenus panafricains et disposent de filiales dans les principales métropoles du continent, notamment en Afrique de l’Ouest. Cette percée a profité à plusieurs secteurs, dans le public comme dans le privé : banques, assurances, télécoms, BTP, mines… Elle a été portée par les principaux groupes bancaires du royaume tels qu’Attijariwafa Bank, filiale du holding royal Al Mada, actuellement présente dans une quinzaine de pays du continent, ainsi que la Banque centrale populaire et BMCE Bank of Africa, qui ont elles aussi gagné des parts de marché en Afrique, où elles accompagnent des entreprises marocaines.

Le groupe Maroc Telecom a également tissé son réseau : il est présent dans neuf autres pays du continent et sert plus de 61 millions de clients. Dans la finance et les assurances, avant d’être racheté, en 2018, par le géant sud-africain Sanlam, le groupe Saham s’est déployé dans 34 pays africains. Côté immobilier, les groupes Addoha et Alliances sont les deux promoteurs qui ont signé le plus de contrats en dehors du Maroc (principalement en Côte d’Ivoire et au Sénégal). Enfin, le minier Managem, filiale d’Al Mada, s’est déployé en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, et le géant phosphatier OCP s’est positionné en tant que fournisseur local d’engrais pour les cultures typiquement africaines, comme le cacao au Ghana et en Côte d’Ivoire.

Échanges commerciaux

la suite après cette publicité

Les échange commerciaux  du Maroc avec l’Afrique subsaharienne ont enregistré une croissance moyenne supérieure à 9 % par an de 2008 à 2016. Ils ont permis de dégager un solde excédentaire de 1,3 milliard de dirhams en 2008 et de 11,9 milliards en 2016.

La Cedeao devient un partenaire clé © JA

La Cedeao devient un partenaire clé © JA

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image