Tunisie : disparition de Béji Caïd Essebsi, héritier de Bourguiba à la présidence contrastée

Le chef de l’État tunisien Béji Caïd Essebsi est décédé jeudi 25 juillet à l’âge de 92 ans. De son engagement pour l’indépendance à sa présidence « progressiste » au bilan contesté, en passant par ses responsabilités au début de l’ère Ben Ali, retour sur le parcours d’un homme qui illustre plus de soixante ans de vie politique tunisienne.

Béji Caïd Essebsi, lors d’une rencontre avec la presse en marge du 32e sommet de l’UA, le 10 février 2019 (image d’illustration). © Zacharias Abubeker Pour Jeune Afrique

Béji Caïd Essebsi, lors d’une rencontre avec la presse en marge du 32e sommet de l’UA, le 10 février 2019 (image d’illustration). © Zacharias Abubeker Pour Jeune Afrique

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Publié le 30 juillet 2019 Lecture : 6 minutes.

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi, décédé jeudi 25 juillet 2019 à Tunis. © Facebook.com/Presidence.tn
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Béji Caïd Essebsi, un destin tunisien

Le président Béji Caïd Essebsi est décédé jeudi 25 juillet 2019 à l’hôpital militaire de Tunis, à l’âge de 92 ans. Premier chef de l’État tunisien à mourir en exercice, mais aussi premier président démocratiquement élu après la révolution de 2011, il n’a pu achever un mandat « progressiste » au bilan contesté, plongeant le pays dans l’incertitude avec une probable perturbation du calendrier électoral de l’automne.

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« BCE ». C’est sous cet acronyme que les Tunisiens parlaient de lui. Un label, loin de toute irrévérence. Une étiquette, doublée d’un surnom – « Bajbouj » – , signe de l’affection de certains pour ce pape de la politique tunisienne à l’humour cinglant.

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