Burna Boy, le géant de l’afrofusion, entre héritage musical et militantisme
Épaulé par sa mère et son grand-père, ancien manager de Fela, la superstar nigériane livre un nouvel album, « African Giant », dans lequel il remixe son héritage musical.
Impossible de ne pas penser à Fela en voyant Burna Boy tomber la veste et le tee-shirt sur la scène d’Afropunk Paris, ce 13 juillet, pour chanter torse nu, abdos dessinés et ruisselants, devant un public en transe. Et lorsque ce costaud de 28 ans pose sur sa tête une couronne tressée de cauris, on se dit que le « Black President » a peut-être finalement un digne héritier, sans doute plus gangsta dans l’attitude, mais capable de régner sur la musique du continent.
Depuis son premier album, L.I.F.E, jusqu’à son nouveau projet sorti le 26 juillet, African Giant, le natif de Port-Harcourt, mégalopole du sud du Nigeria, a fait beaucoup de chemin. Acclamé partout, cet artiste est aujourd’hui l’un des Africains les plus suivis sur internet. Youtube et Spotify l’ont récemment distingué tandis qu’Apple Music révélait il y a peu que ses sons « ont été streamés plus de 100 millions de fois ». Ce mixeur de styles a même été récompensé aux BET Awards l’année dernière dans la catégorie « meilleur projet international », devant Aya Nakamura, Dosseh ou Mr Eazi.
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