Maroc – États-Unis : comment Rabat influence Washington sur le dossier du Sahara occidental

Pour s’adapter à la nouvelle réglementation américaine, les autorités chérifiennes ont restructuré leurs réseaux de lobbying dans la capitale fédérale. Avec un double objectif : plaider leur cause dans le dossier du Sahara et promouvoir leur rôle régional.

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita (à g.), avec le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, le 17 septembre 2018, à Washington. © Jacquelyn Martin/AP/SIPA

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita (à g.), avec le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, le 17 septembre 2018, à Washington. © Jacquelyn Martin/AP/SIPA

fahhd iraqi

Publié le 2 août 2019 Lecture : 7 minutes.

Sur la colline du Capitole tout comme dans les coulisses de l’aile ouest de la Maison-Blanche prolifère en toute légalité un type particulier de conseillers : les lobbyistes. Dans la première puissance du monde, le lobbying s’avère un business lucratif, que ce soit pour le compte de grandes firmes ou pour celui de gouvernements étrangers – ce qu’on appelle pudiquement la « communication institutionnelle ».

Et le Maroc n’est pas le moins actif dans le secteur. C’est même l’un des gros clients des cabinets de conseil de K-Street, l’avenue où la plupart de ces firmes ont élu domicile. L’objectif principal du lobbying marocain ? Défendre sa souveraineté territoriale sur le Sahara auprès des membres du Parlement et de l’Administration américaine.

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