Transport maritime : le paradoxe des investissements chinois en Afrique

Alors que Pékin investit massivement dans les infrastructures et construit des complexes portuaires, ses groupes remportent peu de contrats d’exploitation.

Sur le port djiboutien de Doraleh, le déchargement d’un vraquier marocain à destination de l’Éthiopie. © Patrick Robert

Sur le port djiboutien de Doraleh, le déchargement d’un vraquier marocain à destination de l’Éthiopie. © Patrick Robert

Publié le 31 juillet 2019 Lecture : 3 minutes.

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Transport maritime : les ambitions du marocain Tanger Med

Après l’inauguration à la fin de juin de l’extension du port marocain Tanger Med, le royaume entend dépasser ses grands rivaux d’Europe du Sud.

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Les opérateurs portuaires chinois n’ont guère brillé ces derniers mois en Afrique. Au Kenya, c’est le sud-africain Transnet, pourtant un monopole public peu habitué à sortir de son pré carré, qui a emporté en mars la concession des premières phases du mégaprojet du port de Lamu, financé par Pékin.

De son côté, l’italo-suisse MSC est pressenti dans le cadre d’une première privatisation de terminal à Mombasa. Toujours en Afrique de l’Est, le groupe public China Merchants, qui menait le bal des concessions portuaires sino-africaines avec une présence à Djibouti, à Lagos aux côtés de Bolloré et à Lomé avec MSC, vient de connaître une grosse déconvenue à Bagamoyo, en Tanzanie. La revue générale menée par le président John Magufuli a conclu au report sine die de ce projet portuaire à 10 milliards de dollars (8,95 milliards d’euros) conçu par les Chinois en 2013.

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