Japon-Afrique : le Ticad VII et la recherche du temps perdu

Organisateur de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 7) qui a lieu du 28 au 30 août à Yokohama, le Japon accuse un certain retard dans la course aux marchés africains. Pour y remédier, le pays hôte et les représentants des États participants vont lancer un appel en direction du secteur privé, afin de pousser les entreprises nippones à investir enfin sur le continent.

Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, le 28 août 2016. © TONY KARUMBA / AFP

Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, le 28 août 2016. © TONY KARUMBA / AFP

Publié le 6 août 2019 Lecture : 6 minutes.

Shinzo Abe, le premier ministre Japonais, à l’ouverture de la Ticad V, en juin 2013 à Yokohama. © Itsuo Inouye/AP/SIPA
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Ticad VII : Japon-Afrique, une nouvelle dynamique ?

Si le pays de Shinzo Abe fut le premier en Asie à institutionnaliser ses relations avec le contient, il semble aujourd’hui distancé par ses concurrents. La 7e édition de la Ticad, organisée fin août à Yokohama, pourrait lui permettre de revenir dans le jeu.

Sommaire

[Cet article a été publié dans le cadre d’un dossier Afrique-Japon paru dans le n°3056 du 4 au 10 août 2019 et mis à jour]

Peu de gens le savent, mais les premiers contacts entre l’Afrique et le Japon remontent à la seconde moitié du XIXe siècle. Le pays, encore féodal, envoie alors quelques pelotons de ses meilleurs samouraïs en Europe. Durant leur voyage, ils prennent le train entre Suez et Alexandrie, s’attardent pour contempler le Sphinx de Gizeh, avant d’embarquer pour poursuivre leur chemin.

Bien s’informer, mieux décider

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