L’Afrique, un enjeu national pour le Japon

Confronté à d’importants défis intérieurs, Tokyo invite son secteur privé à investir massivement sur le continent.

Le port de Durban, en Afrique du Sud, en 2010. Photo d’illustration. © THANASSIS STAVRAKIS/AP/SIPA

Le port de Durban, en Afrique du Sud, en 2010. Photo d’illustration. © THANASSIS STAVRAKIS/AP/SIPA

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Publié le 8 août 2019 Lecture : 5 minutes.

Shinzo Abe, le premier ministre Japonais, à l’ouverture de la Ticad V, en juin 2013 à Yokohama. © Itsuo Inouye/AP/SIPA
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Ticad VII : Japon-Afrique, une nouvelle dynamique ?

Si le pays de Shinzo Abe fut le premier en Asie à institutionnaliser ses relations avec le contient, il semble aujourd’hui distancé par ses concurrents. La 7e édition de la Ticad, organisée fin août à Yokohama, pourrait lui permettre de revenir dans le jeu.

Sommaire

Le Japon vit sa plus longue période de croissance depuis trente ans. Pour autant, l’archipel n’est pas assuré d’avoir les moyens de financer ses ambitions sur la scène internationale. Bien sûr, le pays reste le quatrième donateur le plus important au monde, avec 14,2 milliards de dollars (12,7 milliards d’euros) d’aides au développement accordés en 2018.

Mais les montants stagnent ces dernières années, sous les effets conjugués d’une économie japonaise fragile et des réformes structurelles lancées par le Premier ministre, Shinzō Abe. La troisième « flèche » des fameux « Abenomics » porte justement sur une meilleure intégration du Japon dans le commerce international, afin que le pays puisse aller chercher à l’extérieur les quelques points de croissance qui soutiendront son marché intérieur.

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