Afrique du Sud : la garde rapprochée de Jacob Zuma, loin d’être isolé au sein de l’ANC
Interrogé, du 15 au 18 juillet, par la Commission Zondo à propos des scandales de corruption qui ont émaillé ses années au pouvoir (2009-2018), l’ex-président sud-africain est mis en cause par d’anciens membres de son gouvernement. Alors que les luttes d’influence font rage à l’ANC, il est loin d’être isolé.
• Ace Magashule
Secrétaire général de l’ANC où il est, avec son adjointe Jessie Duarte, l’allié le plus haut placé de l’ancien président.
Il est régulièrement accusé de mettre en place une direction parallèle au sein du parti pour contrecarrer l’action de Cyril Ramaphosa, l’actuel chef de l’État.
• Supra Mahumapelo
Très influent sous la présidence de Jacob Zuma, il soutint Nkosazana Dlamini-Zuma lors de la campagne qui l’opposa à Ramaphosa pour prendre la tête de l’ANC (et du pays), à la fin de 2017.
Ancien gouverneur, il a été accusé de corruption. Mène le groupe pro-Zuma au Parlement.
• Carl Niehaus
Son communicant officieux. Porte-parole de Nelson Mandela en 1994, puis de l’ANC, il avait dû démissionner en 2009 pour une affaire de détournements de fonds publics.
En 2017, il était devenu un membre influent de l’état-major de Dlamini-Zuma.
• Edward Zuma
Son fils. Homme d’affaires et poids lourd de l’ANC dans le KwaZulu-Natal, province d’origine et fief politique de l’ex-président.
Publie des tribunes et intervient dans les médias sud-africains pour défendre le bilan de son père.
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