[Tribune] Devenir propriétaire, un vrai calvaire

Pour de nombreux Africains expatriés en Occident, les vacances sonnent l’heure du séjour au pays. Pour l’agréable et le futile, famille et m’as-tu-vu sont au programme, bien sûr. Mais on peut y joindre l’utile : réaliser son rêve d’acquérir un bien immobilier.

Le nouveau quartier Vision City, à Kigali, au Rwanda, en mai 2017, vue depuis la colline Kacyiru (image d’illustration). © Vincent Fournier/Jeune Afrique-REA

Le nouveau quartier Vision City, à Kigali, au Rwanda, en mai 2017, vue depuis la colline Kacyiru (image d’illustration). © Vincent Fournier/Jeune Afrique-REA

Hervé Mahicka © DR

Publié le 23 août 2019 Lecture : 2 minutes.

C’est là que ces Africains d’Occident, habitués à évoluer dans des pays aux normes carrées, subissent un réel choc des cultures en découvrant des systèmes juridiques encore très approximatifs. La propriété foncière reste en effet anecdotique sur le continent. Elle est issue de deux illégitimités originelles : d’une part l’État, qui est réputé propriétaire de tout ce qui n’est pas revendiqué ; d’autre part les usages traditionnels, qui reconnaissent des droits de fait à des familles sur des biens indivis.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité