Algérie : enquête sur une industrie aux arrêts
La vague d’interpellations visant les hommes d’affaires les plus influents du pays porte un coup dur à l’économie nationale, qui était déjà dans une mauvaise passe.
« On se sent impuissant », lâche d’emblée Hichem Sedok, responsable finance et projet au sein de KouGC, une filiale spécialisée dans le bâtiment et les travaux publics détenue par la famille Kouninef. Assis à son bureau, installé à Hydra, un quartier huppé d’Alger, il énumère les chantiers mis à l’arrêt depuis trois mois, faute de moyens : la construction de cinq hôpitaux, dont un établissement psychiatrique à Laghouat, l’extension du métro d’Alger ainsi que des projets dans l’hydraulique à Constantine et à Béchar.
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