Libye : la guerre de l’eau
Tripoli a soif. Les robinets tournent de plus en plus souvent à vide tandis que se multiplient les délestages. Autant de coupures qui mettent en lumière le morcellement territorial du pays.
Au pays de l’or noir, l’eau ne coule plus. Depuis le début de l’été, la capitale libyenne a connu pas moins de cinq coupures d’eau d’importance. La première le 20 mai, à l’aube. Alors que la ville se réveille, le hashtag #Tripolisanseau se répand sur Twitter.
« Comment j’explique à ma famille qu’il faut aller à la mosquée pour se laver ? » s’indigne un internaute. Et ces interruptions s’ajoutent aux pannes d’électricité. À la fin de juillet, alors que le thermomètre affiche parfois plus de 35 °C et que la plupart des quartiers de la capitale doivent déjà se contenter de trois heures d’électricité par jour, les robinets de Tripoli tournent désespérément à vide pendant plusieurs jours.
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