Libye : la guerre de l’eau
Tripoli a soif. Les robinets tournent de plus en plus souvent à vide tandis que se multiplient les délestages. Autant de coupures qui mettent en lumière le morcellement territorial du pays.
![Des Tripolitains lors d’une distribution d’eau par camion-citerne, dans la capitale libyenne. © Jeroen Oerlemans/PANOS-REA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/08/30/37837hr_.jpg)
Des Tripolitains lors d’une distribution d’eau par camion-citerne, dans la capitale libyenne. © Jeroen Oerlemans/PANOS-REA
Au pays de l’or noir, l’eau ne coule plus. Depuis le début de l’été, la capitale libyenne a connu pas moins de cinq coupures d’eau d’importance. La première le 20 mai, à l’aube. Alors que la ville se réveille, le hashtag #Tripolisanseau se répand sur Twitter.
« Comment j’explique à ma famille qu’il faut aller à la mosquée pour se laver ? » s’indigne un internaute. Et ces interruptions s’ajoutent aux pannes d’électricité. À la fin de juillet, alors que le thermomètre affiche parfois plus de 35 °C et que la plupart des quartiers de la capitale doivent déjà se contenter de trois heures d’électricité par jour, les robinets de Tripoli tournent désespérément à vide pendant plusieurs jours.
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