Côte d’Ivoire : Saf Cacao, une débâcle qui laisse des traces

La liquidation du numéro un des négociants ivoiriens en cacao continue de faire des vagues.

Unité de transformation du cacao dans l’usine de Choco Ivoire à San Pedro, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, en mars 2016. © Jacques Torregano pour JA

Unité de transformation du cacao dans l’usine de Choco Ivoire à San Pedro, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, en mars 2016. © Jacques Torregano pour JA

Publié le 6 septembre 2019 Lecture : 1 minute.

Un an après la liquidation forcée de Saf Cacao, numéro un des négociants ivoiriens avec des achats de plus de 200 000 tonnes, pour défaut de paiement, les effets continuent de se faire sentir sur le secteur. Classée dans le top 5 après les géants Cargill, Olam, ou Barry Callebaut, l’entreprise a été démembrée.

La filière Choco Ivoire a été cédée au Conseil du café-cacao (CCC), le gendarme de la filière, et la Société agricole du café-cacao (SACC) a repris Cipexi et SAF Cacao contre un chèque de 165 milliards de F CFA (252 millions d’euros). Les créanciers ont été obligés d’accepter une décote de leurs dettes. Résultat, les banques qui cumulaient une importante créance sur la société ne veulent plus financer les négociants ivoiriens. Plusieurs d’entre eux ont dû en conséquence réduire les volumes de fèves récupérés par les multinationales.

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