Maroc : l’hôpital public, ce grand malade

Massivement suivie, la dernière grève des médecins a aggravé un peu plus la situation des établissements hospitaliers. Sous pression permanente, le ministère de la Santé plaide pour une réforme globale du secteur.

Des employés du secteur médical public manifestent devant le ministère de la Santé, le 16 octobre 2017 à Rabat. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA

Des employés du secteur médical public manifestent devant le ministère de la Santé, le 16 octobre 2017 à Rabat. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA

fahhd iraqi

Publié le 3 septembre 2019 Lecture : 5 minutes.

Après une année universitaire blanche dans les facultés de médecine, le Maroc a vécu deux semaines sans médecins dans les hôpitaux publics. Le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP), le plus représentatif du secteur, a décrété cinq journées de grève nationale, calées sur les jours ouvrables de la quinzaine allant du 12 au 25 août.

Une période d’inertie dans le royaume avec pas moins de cinq jours fériés. « Le taux de participation à cette mobilisation nationale a dépassé les 90 % dans certaines villes. La moyenne nationale est d’environ 70 % », affirme Abdellah El Montadar Alaoui, secrétaire général du SIMSP.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité