[Tribune] Au Congo-Brazzaville, à chaque grand son petit

Il existe au Congo un système de parrainage intergénérationnel aussi informel que généralisé. Il peut s’agir pour les aînés, de manière classique, d’aider les jeunes originaires du même village qu’eux qui arrivent en ville à s’installer. Mais pas que.

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Publié le 5 septembre 2019 Lecture : 3 minutes.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso, à l’Élysée le 30 septembre 2019. © Kamil Zihnioglu/AP/SIPA
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Congo-Brazzaville : après la tempête…

S’il reprend peu à peu le chemin de la croissance, le pays doit encore faire ses preuves en matière de bonne gouvernance et miser enfin sur l’agriculture et l’essor d’un véritable « green business » écoresponsable.

Sommaire

Ce système constitue une grille de lecture dont il est indispensable de tenir compte dans une société où tout le monde est interconnecté et où il est extrêmement difficile de faire avancer un dossier si l’on n’a pas été introduit dans les bons réseaux.

On l’appelle « petit ya confiance » (« petit de confiance », en lingala), « simba sac » (« tiens mon sac », qui renvoie à la servile image de celui ou celle qui se tient derrière une personnalité pour porter sa mallette, ses téléphones portables, etc.), si l’on veut être péjoratif, ou encore « Sisi Selenge », du nom de l’homme de confiance de Papa Wemba, que le musicien avait immortalisé dans la chanson « Proclamation ».

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