Congo-Brazzaville : soft power écolo vs industrie polluante

Alors que le Congo-Brazzaville est à la pointe des questions de développement durable, nombre de sociétés continuent d’y travailler sans se soucier de la biodiversité. Un paradoxe.

La Soremi, qui exploite une unité de production de cathodes de cuivre dans la Bouenza, est l’une des entreprises épinglées pour ne pas avoir respecté les contraintes environnementales. © muriel devey malu-malu

La Soremi, qui exploite une unité de production de cathodes de cuivre dans la Bouenza, est l’une des entreprises épinglées pour ne pas avoir respecté les contraintes environnementales. © muriel devey malu-malu

Publié le 3 septembre 2019 Lecture : 4 minutes.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso, à l’Élysée le 30 septembre 2019. © Kamil Zihnioglu/AP/SIPA
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Congo-Brazzaville : après la tempête…

S’il reprend peu à peu le chemin de la croissance, le pays doit encore faire ses preuves en matière de bonne gouvernance et miser enfin sur l’agriculture et l’essor d’un véritable « green business » écoresponsable.

Sommaire

Qu’elles soient congolaises ou étrangères, nouvelles ou présentes dans le pays depuis des décennies, qu’elles usinent sur ses terres ou dans ses eaux, dans les filières du pétrole, des mines, du ciment, du bois, de l’agroalimentaire ou des travaux publics, la plupart des grandes sociétés actives dans le pays ne mènent aucune étude d’impact environnemental, et ne s’inquiètent ni de polluer (les eaux, les sols, les airs) ni de menacer le bassin forestier (sa flore, sa faune, ses tourbières) ou de mettre en danger la population.

Bien s’informer, mieux décider

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