Congo-Brazzaville : le PCT fait sa crise de la cinquantaine

Le Parti congolais du travail, au pouvoir, semble divisé et incapable de se renouveler. À deux ans de la présidentielle de 2021, un congrès – le dernier en date a eu lieu en 2011 – et un aggiornamento s’imposent.

Le nouveau siège, en cours de construction dans le quartier de Mpila, à Brazzaville. © Baudouin Mouanda pour JA

Le nouveau siège, en cours de construction dans le quartier de Mpila, à Brazzaville. © Baudouin Mouanda pour JA

Publié le 2 septembre 2019 Lecture : 5 minutes.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso, à l’Élysée le 30 septembre 2019. © Kamil Zihnioglu/AP/SIPA
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Entre le cumul de fonctions de son secrétaire général, à la fois leader du parti et président du Sénat, un congrès qui doit se tenir depuis 2016, mais dont la date n’est toujours pas fixée (« ce devrait être avant la fin de 2019 »), sans compter les tergiversations sur la nature, ordinaire ou extraordinaire, dudit congrès, le Parti congolais du travail (PCT) a bien du mal à négocier le virage des 50 ans – qu’il célébrera à la fin de décembre – et semble incapable de produire un discours neuf. À dix-huit mois de l’élection présidentielle, un aggiornamento s’impose pour le parti au pouvoir.

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