Congo-Brazzaville : le PCT fait sa crise de la cinquantaine
Le Parti congolais du travail, au pouvoir, semble divisé et incapable de se renouveler. À deux ans de la présidentielle de 2021, un congrès – le dernier en date a eu lieu en 2011 – et un aggiornamento s’imposent.
Congo-Brazzaville : après la tempête…
S’il reprend peu à peu le chemin de la croissance, le pays doit encore faire ses preuves en matière de bonne gouvernance et miser enfin sur l’agriculture et l’essor d’un véritable « green business » écoresponsable.
Entre le cumul de fonctions de son secrétaire général, à la fois leader du parti et président du Sénat, un congrès qui doit se tenir depuis 2016, mais dont la date n’est toujours pas fixée (« ce devrait être avant la fin de 2019 »), sans compter les tergiversations sur la nature, ordinaire ou extraordinaire, dudit congrès, le Parti congolais du travail (PCT) a bien du mal à négocier le virage des 50 ans – qu’il célébrera à la fin de décembre – et semble incapable de produire un discours neuf. À dix-huit mois de l’élection présidentielle, un aggiornamento s’impose pour le parti au pouvoir.
Bien s’informer, mieux décider
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