Algérie : Ali Haddad, parole à la défense

Son arrestation en mars a symbolisé le démantèlement du système Bouteflika. Mais pour son entourage, l’homme d’affaires Ali Haddad est victime d’une cabale politique.

Ali Haddad, PDG de l’Entreprise des travaux routiers, hydrauliques et bâtiments (ETRHB), à Alger, le 10 mars 2016. © Romain Laurendeau pour JA

Ali Haddad, PDG de l’Entreprise des travaux routiers, hydrauliques et bâtiments (ETRHB), à Alger, le 10 mars 2016. © Romain Laurendeau pour JA

neila_latrous

Publié le 4 septembre 2019 Lecture : 7 minutes.

Les langues se délient lentement autour d’Ali Haddad, homme d’affaires, ex-patron des patrons, arrêté dans la nuit du 30 au 31 mars au poste-frontière d’Oum Teboul, entre l’Algérie et la Tunisie. Les mots ? Mille fois pesés. « Les consignes d’Ali sont très claires. La priorité est de protéger la famille », décrypte un conseil.

Aussi, la mise au point du groupe ETRHB rédigée au mois de juin n’a-t-elle jamais été publiée. « On est déjà condamnés par l’opinion publique. À quoi cela aurait-il servi de nous défendre ? » ­justifie un cadre. Un autre : « Cela aurait pu être interprété comme une provocation. » Par qui ? Il n’en dira pas plus.

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