Sénégal : Karim Wade, l’héritier

En exil au Qatar depuis 2016, Karim Wade vient d’être désigné par son père comme le nouvel homme fort du PDS, contre l’avis de nombre de ses cadres. Le parti libéral y survivra-t-il ?

Abdoulaye et Viviane Wade, entourés de leurs enfants, Sindiély et Karim. Selon leurs détracteurs, le père serait désormais sous l’influence du fils. © facebook.com/abdoulayewade.officiel

Abdoulaye et Viviane Wade, entourés de leurs enfants, Sindiély et Karim. Selon leurs détracteurs, le père serait désormais sous l’influence du fils. © facebook.com/abdoulayewade.officiel

BENJAMIN-ROGER-2024

Publié le 3 septembre 2019 Lecture : 8 minutes.

Cette fois, difficile de ne pas y voir un adoubement solennel. Après avoir écarté un à un tous ceux qui s’imaginaient lui succéder, après avoir imposé l’impossible candidature de Karim à la présidentielle de février dernier, voilà qu’Abdoulaye Wade chamboule les instances dirigeantes du Parti démocratique sénégalais (PDS) et bombarde son fils au poste de secrétaire général adjoint chargé « de l’organisation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques ».

Une belle promotion pour celui que ses adversaires qualifient sarcastiquement de « prince héritier », qui n’a pas manqué de faire réagir au-delà des murs de la permanence Oumar-­Lamine-Badji, le siège de la formation libérale à Dakar.

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