Afrique du Sud : entre Cyril Ramaphosa et Busisiwe Mkhwebane, une lutte sans merci

Depuis plusieurs semaines, la juriste Busisiwe Mkhwebane, chargée de contrôler les actes de l’exécutif, accuse le président sud-africain Cyril Ramaphosa d’avoir menti au Parlement.

 © Jeune Afrique

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Publié le 5 septembre 2019 Lecture : 3 minutes.

Pourtant accoutumé aux bras de fer depuis son arrivée au pouvoir en février 2018, Cyril Ramaphosa a trouvé en Busisiwe Mkhwebane, la médiatrice de la République, une adversaire coriace. Depuis plusieurs semaines, cette juriste chargée de contrôler les actes de l’exécutif accuse le chef de l’État d’avoir menti au Parlement à propos d’un don reçu en 2017 alors qu’il convoitait la présidence de l’ANC. Dans l’entourage de Ramaphosa, l’heure est à la contre-attaque. Devant le Parlement, ce 22 août, l’intéressé a répété qu’il n’y avait eu « ni actes répréhensibles ni délit ».

L’affaire, complexe, commence en novembre 2018. Mmusi Maimane, chef de l’Alliance démocratique (DA, opposition), interpelle Ramaphosa au sujet d’un don de 500 000 rands (près de 30 000 euros) que lui a fait le groupe Bosasa – aujourd’hui African Global Operations –, dont le nom est par ailleurs associé à une myriade de contrats suspects conclus sous la présidence de Jacob Zuma.

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