Niger : Niamey au sommet pour l’UA

Jamais dans son histoire la capitale nigérienne n’avait organisé un tel événement. Effectivement, près de 5000 participants, dont 31 présidents, s’y sont rendus du 4 au 8 juillet pour participer au 33e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine.

Les chefs d’État de l’Union africaine lors du lancement officiel de la première phase opérationnelle de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), le 7 juillet à Niamey. © Twitter officiel de la Présidence du Niger

Les chefs d’État de l’Union africaine lors du lancement officiel de la première phase opérationnelle de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), le 7 juillet à Niamey. © Twitter officiel de la Présidence du Niger

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Publié le 10 septembre 2019 Lecture : 1 minute.

Devant le palais présidentiel, le 13 janvier, à Niamey. © VINCENT FOURNIER/J.A.
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Niger : passage de témoin

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Pour l’occasion, Niamey avait mis les petits plats dans les grands, avec sa nouvelle aérogare internationale ultramoderne, deux nouveaux hôtels de prestige et un Centre international de conférences flambant neuf. Une « vitrine » sur laquelle le Niger compte pour attirer les investisseurs africains de demain et pour consolider son économie, en pleine croissance ces dernières années.

Un marché de 1,2 milliards de personnes

Ce rendez-vous était justement consacré à la future Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), créée en mars 2018 au Rwanda. Avec déjà 27 États membres, elle couvre un marché de 1,2 milliard de personnes pour un PIB combiné de 2,5 milliards de dollars. Au menu des débats figuraient l’harmonisation et la révision à la baisse des droits de douane sur l’ensemble du continent, destinées à stimuler les échanges commerciaux entre États et à favoriser la création d’emplois, notamment pour la jeunesse.

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Face à la menace terroriste qui plane sur la région, rien n’avait été laissé au hasard. Des brigades de police ont été spécialement formées pour l’événement et les 12 000 soldats des Forces armées nigériennes (FAN) ont été mobilisés, aux frontières comme sur l’ensemble du territoire.

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