Air Algérie en quête d’un nouvel horizon

Critiqué pour ses retards et ses tarifs, le pavillon national n’est pas non plus un exemple de bonne gestion. Désormais déficitaire malgré l’aide de l’État et confrontée à une plus forte concurrence, la compagnie aérienne doit se réinventer pour ne pas compromettre son avenir.

Air Algérie détient 58 % de part de marché sur les liaisons vers l’Hexagone, son premier marché et sa principale source de revenus. © David Ramos/Getty Images

Air Algérie détient 58 % de part de marché sur les liaisons vers l’Hexagone, son premier marché et sa principale source de revenus. © David Ramos/Getty Images

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 10 septembre 2019 Lecture : 6 minutes.

Déjà la fin des vacances et l’heure de reprendre le chemin de la France. Traditionnel moment de retour au pays pour des centaines de milliers d’Algériens ou de binationaux, ainsi que pour leurs familles, installés de l’autre côté de la Méditerranée, les mois de juillet et d’août – qui ont coïncidé cette saison avec la fête de l’Aïd-el-Kébir – constituent chaque année la plus grande période de pointe pour Air Algérie. Avec 6,5 millions de passagers transportés en 2018 (+ 3,2 %), 56 avions, 43 destinations internationales et 32 destinations domestiques desservies, la compagnie publique s’affirme parmi les plus gros acteurs du ciel africain.

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