Tassili Airlines, le frère ennemi d’Air Algérie réduit la voilure

La compagnie, filiale de Sonatrach, a réduit ses liaisons et cherche à mieux se coordonner avec Air Algérie.

Un Boeing 737 de la compagnie Tassili Airlines. © Wikimedia Commons CC BY-SA 2.0 Anna Zvereva

Un Boeing 737 de la compagnie Tassili Airlines. © Wikimedia Commons CC BY-SA 2.0 Anna Zvereva

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 11 septembre 2019 Lecture : 1 minute.

Créée en 1998, d’abord en joint-venture avec Air Algérie, cette filiale du géant national Sonatrach était au départ dévolue à la desserte des sites pétroliers et gaziers algériens, au profit des personnels de l’entreprise.

Mais les appareils n’étaient exploités qu’à 30 % de leur capacité. Tassili a décidé depuis 2013 de mettre ses appareils sur des lignes régulières domestiques et internationales pour le grand public, venant ainsi voler sur les plates-bandes d’Air Algérie. La compagnie (23 appareils), également publique, avait même un temps envisagé de se lancer en direction de l’Afrique subsaharienne.

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Ce sont aujourd’hui des rumeurs de fusion avec Air Algérie et de retrait de Sonatrach qui circulent, alors que les vols vers Paris et Marseille ne sont plus proposés à la vente depuis quelques mois. En interne, on évoque un manque de rentabilité des lignes internationales. Son réseau, qui s’était un moment étendu à Istanbul, Rome et Milan, s’est rétréci à la desserte de Strasbourg (depuis Alger, Oran et Constantine) et de Nantes. La configuration de certaines cabines destinées aux pétroliers n’aide pas à la rentabilité sur les vols réguliers. Tassili a signé un partenariat avec Air Algérie en février pour une meilleure coordination des vols.

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