Cameroun : la relance de Camrail contrariée par le retrait de la CAN

La compagnie ferroviaire comptait notamment sur l’organisation de la CAN 2019, qui devait se tenir dans le pays, pour remonter la pente. La filiale du groupe Bolloré, qui voit son trafic passagers stanger, a cependant enregistré des résultats encourageants sur le fret.

Un train de la Camrail en gare de Ngaoundéré, au Cameroun © Bmnda/CC/Wikimedia Commons

Un train de la Camrail en gare de Ngaoundéré, au Cameroun © Bmnda/CC/Wikimedia Commons

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Publié le 12 septembre 2019 Lecture : 1 minute.

Arrivé à la tête de Cameroon Railway Company (Camrail) près de deux ans après la catastrophe ferroviaire d’Eseka de 2016, Pascal Miny comptait sur la CAN 2019, que le pays devait organiser, et sur le frémissement du marché tchadien pour relancer la compagnie. Mais les plans du Français ont été contrariés, cette année, par le retrait au Cameroun de l’organisation de la compétition sur son sol, au profit de l’Égypte.

Handicapée par le retard pris pour réhabiliter onze véhicules, la performance de la filiale de Bolloré dans le transport de passagers a stagné, à près de 700 000 personnes en 2018. De son côté, le fret continue de lancer de bons signaux avec 1,5 million de tonnes de marchandises convoyées l’année écoulée de Douala au nord du pays et au Tchad, porté en cela par une relative reprise de l’activité. Par ailleurs, Camrail peine encore à convaincre Yaoundé d’être exempté de la redevance d’usage route (RUR), qui finance le fonds routier.

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