Élections en Israël : la Palestine aux oubliettes

Cinq mois après avoir voté sans permettre l’élection d’un Premier ministre, les Israéliens retourneront aux urnes le 17 septembre au terme d’une campagne sans saveur où la question palestinienne a encore été largement occultée.

Le Dôme du Rocher, dans la Vieille Ville, à Jérusalem (image d’illustration). © THOMAS COEX/AFP

Le Dôme du Rocher, dans la Vieille Ville, à Jérusalem (image d’illustration). © THOMAS COEX/AFP

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Publié le 13 septembre 2019 Lecture : 6 minutes.

Pour ses débuts en politique, Noa Rothman avait à cœur de marquer les esprits. Ce 13 août, la petite-fille de Yitzhak Rabin choisit Ramallah et le président palestinien Mahmoud Abbas comme première étape de campagne. Celle qui doit sa célébrité au vibrant éloge funèbre rendu face aux caméras du monde entier à son grand-père, assassiné il y a vingt-quatre ans, connaît mieux que quiconque le poids des images au Proche-Orient.

À la Mouqataa, sa chaleureuse accolade avec le raïs de 84 ans n’a donc rien d’anodin. « J’ai rencontré un dirigeant inquiet de la radicalisation des sociétés israélienne et palestinienne, de l’absence de dialogue et d’espoir, alerte la candidate de l’Union démocratique, nouvel avatar de la gauche israélienne. Je suis en colère et déçue que Netanyahou n’ait rien fait depuis dix ans pour promouvoir le processus de paix. »

Bien s’informer, mieux décider

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