Jets privés en Afrique : les expatriés, une clientèle moins convoitée
La très grande majorité des cadres dirigeants et du personnel expatrié des groupes pétroliers utilise les lignes régulières des compagnies internationales et de moins en moins les charters privatifs, qui offraient jadis une certaine confidentialité des échanges.
Les conséquences de la chute des cours du pétrole sur l’aviation privée
Les compagnies du secteur pétrolier ont réduit leurs flottes et l’usage d’avions privés, dans le but de réduire les dépenses. Face à ce constat, les petites compagnies d’aviation privées tentent de parer à cette perte de clientèle.
Air France a arrêté en 2012 ses vols Dedicate, lancés dans les années 2000, alors entièrement dévolus aux professionnels de l’or noir. « Les contrats d’entreprises et tarifs négociés avec les groupes pétroliers sont désormais semblables à ceux que nous proposons à n’importe quelle autre grande entreprise telle que LVMH, Bolloré ou Bouygues », indique-t-on chez Air France.
Le transporteur aérien français poursuit toutefois son programme de fidélité spécifique Flying Blue Petroleum, destiné aux professionnels du secteur, qui leur offre un accès privilégié à ses salons et à l’embarquement de ses avions. Son concurrent allemand Lufthansa a en revanche fermé son Oil and Energy Club il y a trois ans.
Les compagnies du Golfe
Désormais, seules les compagnies du Golfe offrent encore des vols d’affaires à la demande : Emirates Executive Jet propose Lagos, Luanda, Johannesburg, Nairobi et Casablanca parmi ses destinations – les liaisons étant effectuées en A319 reconfigurés ; tandis que Qatar Executive déploie une flotte de jets de Bombardier et de Gulfstream de dernière génération.
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