Yoven Moorooven (Engie Afrique) : « Nous voulons être leaders de l’accès à l’énergie sur le continent »

Avec l’acquisition de l’allemand Mobisol, le groupe français confirme ses ambitions. Une opération qui se concrétise au moment où l’énergéticien commence à tirer profit de sa nouvelle organisation. Explications.

Yoven Moorooven (Engie) à La Défense, le 10 septembre 2019. © Damien Grenon pour JA

Yoven Moorooven (Engie) à La Défense, le 10 septembre 2019. © Damien Grenon pour JA

JULIEN-WAGNER_2024

Publié le 17 septembre 2019 Lecture : 10 minutes.

Arrivé il y a un an et demi à la tête d’Engie Africa, le Mauricien Yoven Moorooven, 41 ans, semble comme un poisson dans l’eau. Pourtant, après un parcours de trader en matières premières (gaz, charbon) qui le mènera de la banque australienne Macquarie à la Deutsche Bank, celui qui a quitté la Perle de l’océan Indien à l’âge de 19 ans pour poursuivre ses études en France est avant tout entré chez l’ex-GDF Suez en 2013 pour développer l’activité charbon.

Ironie du sort, à peine deux ans plus tard, le groupe aux 61 milliards d’euros de chiffre d’affaires (2018) annonçait son intention de renoncer à cette source d’énergie. Pas de quoi déstabiliser Yoven Moorooven, qui se recentre alors sur le développement de l’activité biomasse. Le départ précipité chez le concurrent EDF Renouvelables, de Bruno Bensasson, lui offre en 2018 un nouveau tremplin.

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