Tchad : l’assurance, une pratique encore peu répandue

Outre les polices automobiles, obligatoires, les compagnies tentent de diversifier leurs offres : couverture en cas de maladie, de sinistre, de décès. Mais elles peinent encore à convaincre.

Les professionnels lancent des campagnes pour faire connaître de nouveaux produits. © Abdoulaye Barry pour JA

Les professionnels lancent des campagnes pour faire connaître de nouveaux produits. © Abdoulaye Barry pour JA

Madjiasra Nako

Publié le 20 septembre 2019 Lecture : 2 minutes.

Interview d’Idriss Déby Itno, président de la République tchadienne, par François Soudan (Jeune Afrique), le 5 juillet 2012, à N’djamena (Tchad). © Vincent Fournier/JA © Vincent Fournier/JA
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Tchad : les lignes de front d’Idriss Déby Itno

La crise financière semble surmontée. La sécurité restaurée. Le jeu démocratique devrait pouvoir reprendre pleinement ses droits. Premier test électoral depuis l’instauration, à la mi-2018, de la IVe République et du « régime présidentiel intégral » : les législatives prévues pour la fin de l’année.

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C’est un mal pour un bien, dira-t-on. Jusqu’à ce que la crise financière éclate, en 2016, le principal produit d’assurance au Tchad était l’assurance automobile, que l’État a rendue obligatoire dès 1965. À la même époque, d’autres polices liées aux secteurs de la construction et des transports devaient être exigées, mais ne l’ont jamais été dans les faits.

Face à cette situation, les compagnies du pays se sont réunies au sein de l’Association des sociétés d’assurance au Tchad (Asat) pour peser auprès des pouvoirs publics et tenter d’obtenir que les entreprises soient contraintes de souscrire des polices pour leurs chantiers de construction et leurs véhicules de transport.

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