Tchad : Olam, le bon filon

Il y a près de dix-huit mois, l’État cédait 60 % de la société cotonnière nationale au géant singapourien. Depuis, la nouvelle direction a apuré les dettes de l’entreprise et a mis fin à la sinistrose des producteurs.

Les autorités ont organisé des missions de sensibilisation pour inciter les agriculteurs à revenir à la culture de l’or blanc. © Tom Stoddart/Getty Images

Les autorités ont organisé des missions de sensibilisation pour inciter les agriculteurs à revenir à la culture de l’or blanc. © Tom Stoddart/Getty Images

Madjiasra Nako

Publié le 20 septembre 2019 Lecture : 4 minutes.

Interview d’Idriss Déby Itno, président de la République tchadienne, par François Soudan (Jeune Afrique), le 5 juillet 2012, à N’djamena (Tchad). © Vincent Fournier/JA © Vincent Fournier/JA
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Tchad : les lignes de front d’Idriss Déby Itno

La crise financière semble surmontée. La sécurité restaurée. Le jeu démocratique devrait pouvoir reprendre pleinement ses droits. Premier test électoral depuis l’instauration, à la mi-2018, de la IVe République et du « régime présidentiel intégral » : les législatives prévues pour la fin de l’année.

Sommaire

Tongba Dadina Zoutenet, producteur de coton à Goigoudoum, dans le sud-ouest du pays, est enthousiaste. « Nous avions fini par penser que la filière allait mourir. Mais, avec l’arrivée d’Olam et le paiement de nos arriérés, nous avons retrouvé l’espoir. » Les champs de coton s’étendent à perte de vue le long de la route nationale menant de Pala à Léré, près de la frontière camerounaise.

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