RDC – Bob-David Nzoimbengene : « les banques locales dominent le marché sur tous les plans »

Bob-David Nzoimbengene, expert-comptable et associé gérant de Deloitte en RDC, décrypte le contexte et l’actualité du secteur bancaire congolais.

Bob David Nzoimbengene, expert comptable, associé-gérant de Deloitte RDC © Arsene Mpiana Mokwe pour JA

Bob David Nzoimbengene, expert comptable, associé-gérant de Deloitte RDC © Arsene Mpiana Mokwe pour JA

Publié le 27 septembre 2019 Lecture : 4 minutes.

Un partisan de Martin Fayulu, lors d’une manifestation devant le siège de la Cour constitutionnelle, le 12 janvier 2019. © REUTERS/Baz Ratner
Issu du dossier

RDC : Félix Tshisekedi est-il l’artisan d’un vrai « New Deal » ?

Huit mois après l’investiture de Félix Tshisekedi, le gouvernement, fraîchement nommé, est opérationnel. Politique, économie, diplomatie, société… Quelles sont les priorités du nouvel exécutif ?

Sommaire

Expert-comptable et commissaire aux comptes agréé par la Banque centrale du Congo (BCC) pour les établissements de crédit, Bob-David Nzoimbengene possède vingt ans d’expérience dans les missions d’audit et de conseil, en particulier dans les secteurs de la finance, des mines et des télécommunications. Il a notamment dirigé l’activité de contrôle interne et de conformité d’Access Bank RD Congo, avant de rejoindre en février 2014 le cabinet Deloitte.

Pour la troisième année consécutive, la société de conseil a publié en novembre 2018 une étude sur le secteur bancaire congolais. Après la mise sous tutelle de la Biac en 2016, la liquidation de la FiBank RDC en 2017 et la cessation des activités de la filiale locale de Byblos Bank en 2018, quinze banques commerciales sont actuellement opérationnelles dans le pays. Malgré un taux de bancarisation encore faible, stagnant autour de 6 %, le secteur a affiché une progression annuelle moyenne de 27 % entre 2013 et 2017.

Les quatre banques locales continuent d’enregistrer les meilleures performances, concentrant plus de la moitié du total des actifs, des crédits à la clientèle, des fonds propres et du produit net bancaire (PNB) sur l’exercice 2017. Les groupes panafricains poursuivent toutefois leurs efforts et, petit à petit, parviennent à grignoter des parts de marché.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité