RDC : la coalition Lamuka cherche sa voie

Rassemblés au sein d’une coalition, les adversaires de Félix Tshisekedi entendaient faire cause commune, mais certains ont rallié l’exécutif, tandis que d’autres se positionnent déjà pour la présidentielle de 2023.

Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba à Bruxelles en septembre 2018. © JOHN THYS / AFP

Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba à Bruxelles en septembre 2018. © JOHN THYS / AFP

Publié le 24 septembre 2019 Lecture : 2 minutes.

Un partisan de Martin Fayulu, lors d’une manifestation devant le siège de la Cour constitutionnelle, le 12 janvier 2019. © REUTERS/Baz Ratner
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RDC : Félix Tshisekedi est-il l’artisan d’un vrai « New Deal » ?

Huit mois après l’investiture de Félix Tshisekedi, le gouvernement, fraîchement nommé, est opérationnel. Politique, économie, diplomatie, société… Quelles sont les priorités du nouvel exécutif ?

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Tiraillée par les ambitions personnelles de ses leaders – Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito –, Lamuka (« réveille-toi », en lingala), la principale coalition d’opposition, a traversé « une zone de fortes turbulences », selon l’expression de Muzito. Sans compter que le camp présidentiel a contribué à l’affaiblir en recrutant deux de ses cadres : à la fin de juin, l’ancien chef de guerre Antipas Mbusa Nyamwisi a quitté Lamuka pour, dit-il, participer activement à la lutte contre l’épidémie de maladie à virus Ebola et contre l’insécurité dans l’est du pays ; à la mi-juillet, ce fut au tour de l’ex-ministre des Finances Freddy Matungulu de « répondre favorablement à l’appel » de Félix Tshisekedi, qui l’a proposé au poste d’administrateur de la Banque africaine de développement (BAD).

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