Afrique de l’Ouest : pourquoi Boko Haram est de mieux en mieux armé

Le renseignement américain et l’armée nigériane ont fait état de l’usage par le groupe terroriste de drones commerciaux.

Frontière Cameroun-Nigeria à Fotokol. Ce pont drainait un trafic de 200 camions par jour. Il était incontournable pour l’approvisionnement en armes, munitions et nourriture destinés à Boko Haram. © Georges Dougueli pour JA

Frontière Cameroun-Nigeria à Fotokol. Ce pont drainait un trafic de 200 camions par jour. Il était incontournable pour l’approvisionnement en armes, munitions et nourriture destinés à Boko Haram. © Georges Dougueli pour JA

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 24 septembre 2019 Lecture : 3 minutes.

Des soldats mauritaniens à la frontière malienne, en novembre 2018. © THOMAS SAMSON/AFP
Issu du dossier

Sahel : l’Afrique de l’Ouest peut-elle gagner la guerre contre le terrorisme ?

Réunis en sommet à Ouagadougou, les chefs d’État de la région ont appelé à un sursaut et tenté d’unir leurs forces face à la menace jihadiste. Mais l’efficacité de la riposte demeure incertaine.

Sommaire

Dans les environs de Fotokol, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, Boko Haram est toujours une réalité. Divisé entre combattants de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap, autour du lac Tchad) et fidèles du leader nigérian Abubakar Shekau, plus au sud, le groupe terroriste fait partie du quotidien.

Dans la nuit du 14 au 15 septembre, à quelques kilomètres de la grande ville du Logone-et-Chari, quelques dizaines de jihadistes se sont chargés de le rappeler en attaquant la base militaire qui y avait pris ses quartiers. Bilan : six soldats camerounais tués et neuf autres blessés.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité