Guinée : de Washington à New York, ce qu’Alpha Condé a fait aux États-Unis
En prélude à sa participation à l’Assemblée générale de l’ONU, le président guinéen a notamment rencontré à Washington le secrétaire d’État américain Mike Pompeo. Celui-ci a affirmé « le ferme soutien des États-Unis à des transitions démocratiques ». Une formule qui a donné lieu à des divergences d’interprétation.
Entamant le 8 septembre à Washington une longue « visite d’amitié et de travail » qui l’a également mené à Houston (où il a rencontré l’ex-président George W. Bush), à Pittsburgh et à New York (pour l’Assemblée générale de l’ONU), Alpha Condé s’est entretenu avec le secrétaire d’État Mike Pompeo et son « Monsieur Afrique », Tibor Nagy, qui lui a rendu un hommage appuyé lors d’une réception au Willard Hotel de la capitale fédérale.
Le président guinéen a ensuite donné une conférence à la Brookings Institution sur le secteur minier. Et, surtout, a multiplié les contacts avec les investisseurs (énergie, aérien, agriculture, mines), la Banque mondiale et le FMI.
Le démenti de Moïse Katumbi
Si la phrase de Pompeo sur « le ferme soutien des États-Unis à des transitions démocratiques » a donné lieu à des divergences d’interprétation sur le sens du mot « transition » (alternance au pouvoir ou évolution ?), la rumeur selon laquelle l’opposant Cellou Dalein Diallo aurait, pour « contrer » Alpha Condé, conclu un accord avec le lobbyiste américain Rick Gittleman (RMG Africa Advisors), dont l’un des clients est le Congolais Moïse Katumbi, a été démentie par les intéressés.
L’ancien gouverneur du Katanga, qui est proche de Condé, a précisé par texto à ce dernier qu’il n’avait « aucun contact » avec Dalein Diallo, dont il ne « possède même pas les coordonnées » (sic).
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