Gabon : Suez répond à l’appel de Libreville
Sollicitée par le Gabon après l’éviction de Veolia, la multinationale française a fait une offre pour gérer la distribution de l’eau, mais pas de l’électricité.
« Suez ne craint plus l’Afrique », affirmait Jeune Afrique il y a un an. Si le regain d’intérêt du groupe pour les pays subsahariens s’est depuis confirmé, le numéro deux mondial de l’eau (17 milliards d’euros en 2018) n’entend pas prendre de risques inconsidérés. En témoigne la proposition récemment soumise par Suez aux autorités gabonaises concernant la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg).
Sollicité par Libreville pour reprendre l’ensemble des activités de l’entreprise sous la forme d’un contrat de gestion, le géant hexagonal a finalement proposé aux autorités de ne s’impliquer que sur la fourniture d’eau potable. L’essentiel du chiffre d’affaires de la Seeg (287 millions d’euros en 2017) provient pourtant de la commercialisation de l’électricité.
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