Législatives en Tunisie : les six enjeux d’un scrutin éclipsé mais capital

Prises en étau entre les deux tours de la présidentielle anticipée, éclipsées par le duel Karoui-Saïed, les législatives du 6 octobre sont pourtant capitales.

Les slogans des diverses listes pour les législatives s’affichent sur les murs de Tunis. © Nacer Talel/Anadolu Agency/AFP

Les slogans des diverses listes pour les législatives s’affichent sur les murs de Tunis. © Nacer Talel/Anadolu Agency/AFP

Publié le 2 octobre 2019 Lecture : 4 minutes.

C’est sur ce scrutin de listes à un tour que se jouent le rapport des forces, les équilibres politiques et la gouvernance du prochain quinquennat. Le mandat écoulé, marqué par l’absence de majorité claire dans l’Hémicycle et par des jeux d’appareils permanents, s’est soldé par l’impossibilité de réformer.

Les racines du mal ? Un régime semi-parlementaire consacré par la Constitution de 2014 que plusieurs partis dénoncent aujourd’hui, appelant à une clarification des rôles entre Carthage et le Bardo et la Kasbah.

• Nouveaux acteurs

« Le premier tour de la présidentielle fut une sorte d’insurrection dans le droit fil des mouvements protestataires qui ont scellé en 2011 la fin de l’ancien régime », décrypte le sociologue Mouldi Gassoumi. Le dégagisme exprimé à l’encontre des partis dits traditionnels ouvre la voie aux nouveaux venus, un peu comme lors des municipales de mai 2018 remportées par des listes indépendantes souvent inconnues.

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