Vague d’investissements d’équipementiers automobiles au Maroc

L’arrivée de l’usine Peugeot à Kenitra a entraîné une vague d’investissements d’équipementiers automobiles, notamment chinois, dans le royaume.

L’usine de jantes du chinois Citic Dicastal, dans la zone franche de Kenitra, le 27 juin. © Chen Binjie/XINHUA/MAXPPP

L’usine de jantes du chinois Citic Dicastal, dans la zone franche de Kenitra, le 27 juin. © Chen Binjie/XINHUA/MAXPPP

Publié le 2 octobre 2019 Lecture : 3 minutes.

Un symbole à lui seul : l’investissement massif – 350 millions d’euros – du groupe chinois Citic Dicastal dans une usine de jantes inaugurée, à la fin de juin, à Kenitra, témoigne du dynamisme de l’automobile au Maroc et de l’irruption des équipementiers de l’empire du Milieu dans ce pays.

Depuis deux ans, d’autres opérateurs comme Aetocar, Regal, Nanjing Xiezhong ou encore le sino-américain Nexteer y ont ouvert des usines. C’est là l’effet de l’implantation de Peugeot et des liens que l’entreprise française entretient avec la Chine, à travers son actionnaire Dongfeng.

Un tissu industriel sans équivalent sur le continent

Qu’ils viennent d’Europe, des États-Unis, du Japon ou désormais de Chine, les investissements n’ont jamais fléchi depuis le début de la décennie et l’ouverture de l’usine géante de Renault à Tanger, en 2012. Le site Peugeot de Kenitra donne toutefois un nouvel élan au secteur, que ce soit en rang 1, 2 ou 3.

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