[Édito] Tunisie : an neuf de la démocratie
Les médias du monde entier s’intéressent en ce moment à ce qu’il se passe en Tunisie ; ils en parlent presque tous les jours, mais la situation y est si complexe que l’on s’y perd.
L’actualité chaude de cette fin septembre 2019 est si riche qu’on a l’embarras du choix !
Guerre ou paix ? L’Iran fait face aux États-Unis d’Amérique, chef d’une coalition qui comprend Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Les escarmouches entre ces deux camps conduiront-elles à la guerre ? Je maintiens mon pronostic de juin dernier : il n’y aura pas de guerre. Mais pas de paix non plus.
Destitution ou manœuvre électorale ? Les dirigeants du Parti démocrate américain ont déclenché contre le président Donald Trump « la bataille de la destitution ». Mais visent-ils vraiment la destitution ? Ou bien entendent-ils seulement montrer aux électeurs que Trump n’est pas digne d’être le président des États-Unis et les inciter à ne pas le réélire ? Les semaines qui viennent nous diront où ils veulent en venir et où ils pourraient parvenir.
Incertitudes
La Tunisie. Les médias du monde entier s’intéressent en ce moment à ce pays arabo-africain (et méditerranéen) de 11,5 millions d’habitants ; ils en parlent presque tous les jours, mais la situation y est si complexe que l’on s’y perd. Au début de 2011, il y a donc près de neuf ans, la Tunisie est passée de l’autocratie à la démocratie, d’un pouvoir très personnel et très centralisé à une IIe République où le pouvoir est diffus, bicéphale, sans âme ni chef ni direction définie.
Bien s’informer, mieux décider
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