Stéphane Lacroix : « Les Saoudiens ne peuvent s’appuyer que sur des convergences d’intérêts »

Entretien avec Stéphane Lacroix, docteur en science politique (Sciences-Po) et chercheur au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences-Po.

Donald Trump avec le roi Salman à Riyad, le 20 mai 2017. © Evan Vucci/AP/SIPA

Donald Trump avec le roi Salman à Riyad, le 20 mai 2017. © Evan Vucci/AP/SIPA

DSC_4979 copie

Publié le 11 octobre 2019 Lecture : 2 minutes.

Après les attaques contre l’Aramco, et alors que les États-Unis semblent se détourner d’une réponse militaire, peut-on parler de crise de confiance entre l’Arabie saoudite et son allié américain ?

C’est un coup de canif sans précédent dans le pacte initial. Les Saoudiens ont mis tous leurs œufs dans le panier américain et n’ont finalement pas l’allié escompté. De leur point de vue, Trump devait corriger les errances d’Obama, ce qu’il a d’abord donné l’impression de faire.

Les Saoudiens ont longtemps cru que les Américains allaient non seulement les aider contre l’Iran mais prendre l’initiative. Mais Trump est également pris par les impératifs de sa campagne présidentielle, et par les contradictions de sa politique étrangère. Son électorat a voté pour le désengagement des guerres au Moyen-Orient.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité