Cedeao – Transports et logistique : des voies rapides vers la croissance

L’intégration passe d’abord par une meilleure mobilité. Les projets routiers et ferroviaires sont nombreux, titanesques, forcément onéreux, mais ils prennent forme. De quoi stimuler le commerce intrarégional.

Inaugurée fin 2015, l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, doit s’intégrer au projet de corridor côtier entre Dakar et Lagos. © Olivier pour JA

Inaugurée fin 2015, l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, doit s’intégrer au projet de corridor côtier entre Dakar et Lagos. © Olivier pour JA

NADOUN-COULIBALY_2024

Publié le 10 octobre 2019 Lecture : 5 minutes.

Photo de famille des chefs d’État et de gouvernement lors du sommet extraordinaire de la Cedeao sur la sécurité, le 14 septembre, à Ouagadougou. © Anne Mimault/REUTERS
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Cedeao : vous avez dit communauté ?

Après avoir instauré la libre circulation des biens et des personnes, en 1995, puis un tarif douanier commun, en 2015, l’organisation ouest africaine entend mettre en circulation une monnaie unique dès 2020. L’intégration régionale progresse, même si c’est à pas comptés.

Sommaire

« Nous avons des handicaps : un réseau routier déficient dans la plupart des pays et un transport maritime qui n’est pas à la hauteur de nos espérances. Aujourd’hui, les coûts de transport sont trente fois plus élevés que dans les pays développés, et l’acheminement des marchandises sur les corridors va de trois à quinze jours. Un délai extrêmement long. Nous avons par ailleurs un réseau ferroviaire vétuste et délabré, qui ne permet pas le transport des matières ­premières essentielles au développement de la région », expliquait encore récemment aux parlementaires de la Communauté le Sénégalais Pathé Gueye, commissaire chargé des Infrastructures à la Commission de la Cedeao depuis mars 2018.

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