Ghana : Nana Akufo-Addo, un an pour convaincre

Malgré un bilan d’étape mitigé, Nana Akufo-Addo briguera, fin 2020, un second mandat. D’ici là, l’opposition peut-elle gagner du terrain ? Minée par les divisions, elle peine encore à se montrer combative.

Lors de la 74e Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 25 septembre. © Eduardo Munoz/REUTERS

Lors de la 74e Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 25 septembre. © Eduardo Munoz/REUTERS

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Publié le 6 octobre 2019 Lecture : 5 minutes.

Il y a des scènes et des mots que le Ghana croyait enfouis dans les tréfonds de son histoire. En annonçant, le 23 septembre, l’arrestation de trois personnes suspectées d’avoir élaboré « un complot visant la présidence », le ministre ghanéen de l’Information a réveillé quelques mauvais souvenirs. Ceux d’une période allant du milieu des années 1960 au début des années 1980, quand les armes crépitaient dans les casernes et que le Ghana était plus connu pour ses coups d’État à répétition que pour la bonne santé de sa démocratie.

Acte isolé

L’opération des services de sécurité a plongé plus d’un analyste dans la perplexité. Au total, neuf personnes ont été arrêtées – parmi lesquelles plusieurs militaires, dont un haut gradé. Suivis depuis plus d’un an, ils sont accusés d’avoir pris part aux activités d’un ­groupuscule appelé « Take Action Ghana », dont l’objectif était d’organiser une série de ­manifestations visant à renverser le gouvernement.

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