Cameroun : alors, c’est Alcor ou Alcors ?
L’entreprise française Alcor Équipements, qui avait obtenu le marché public de réhabilitation des stades d’entraînement dans la capitale pour la CAN 2019, reproche à l’État camerounais de ne pas être intervenu lorsqu’elle s’est fait déposséder du contrat par la société Alcors (avec un « s »).
Le 11 juin, Alcor Équipements a déposé une requête indemnitaire contre l’État du Cameroun devant le tribunal administratif de Douala. Cette entreprise française, qui, en juin 2017, avait obtenu le marché public de réhabilitation des stades d’entraînement de Douala pour la CAN 2019 (plus de 9 millions d’euros), reproche à Yaoundé de ne pas être intervenu lorsqu’elle s’est fait déposséder du contrat.
Lors d’une visite à Douala, Éric Leport, le patron d’Alcor, avait découvert qu’une autre société – Alcors (avec un « s »), créée par un partenaire local, Constant Moukoko – avait déjà entrepris des travaux (JA no 3023).
9,9 millions d’euros d’indemnités
Alcor Équipements estime donc qu’elle a été frauduleusement remplacée, avec l’aval de l’État camerounais et, notamment, de Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence.
Elle réclame plus de 9,9 millions d’euros d’indemnités. Alcor a également déposé plainte devant la commission d’éthique de la Fifa, le 18 juin, et a adressé un courrier, le 28 août, à Fatma Samoura, la déléguée générale de la Fifa pour l’Afrique.
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