Dans les filiales d’Axa, un état-major plus africain
Le pôle « international et nouveaux marchés » est piloté par Benoît Claveranne (Sciences Po, ENA, ENS), passé par Bercy et le FMI. Mais le manager français est secondé par plusieurs dirigeants issus du continent.
Parmi eux, l’Égyptien Hassan el-Shabrawishi (photo). Ce diplômé de Richmond (Londres) et IE Business School (Madrid) a été débauché en 2011 d’IFC et dirige depuis dix-huit mois Axa Africa Holding.
Il siège aux conseils d’administration des filiales africaines, après avoir piloté celle en Égypte, rachetée en 2015. Cette dernière, la troisième d’Axa en Afrique en termes de revenus, est dirigée par Ayman Kandeel (Cairo University), ancien dirigeant de MetLife Égypte.
Passé aussi par Le Caire, Gilbert Chahine (CentraleSupélec, Mazars) est depuis un an DG d’Axa Partners – qui contrôle plusieurs filiales d’assistance en Afrique. Il est assisté par le Marocain Naoufel Ghafir, CEO pour la Tunisie, l’Afrique de l’Ouest et le Maroc.
L’activité d’assurance au Maroc, navire amiral d’AXA en Afrique, est aux mains de Philippe Rocard (X, Mines), également impliqué dans la supervision de la zone Cima (Conférence interafricaine des marchés d’assurance).
Celle-ci rassemble les filiales au Cameroun (dirigée par Thierry Kepeden), en Côte d’Ivoire (Roger Eugène Johnson Boa), au Sénégal (Alioune Diagne) et au Gabon (Théophile Mboro Assogho). Au Nigeria, Kunle Ahmed, longtemps cadre de Mansard Plc. avant son rachat il y a cinq ans par Axa, est aux commandes de la deuxième filiale africaine de l’assureur français.
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